C’est un jeu qui est celui de toute représentation théâtrale. Les Géorgiques (« les travaux de la terre ») sont la deuxième œuvre majeure de Virgile, écrite entre 37 et 30 av. Ils les informent en effet de ce que les autres personnages ne savent ni n’entendent ou disent. Effectivement, la stratégie et le stratagème ne fonctionnent que s’ils sont annoncés avant. Arlequin, valet, a un rôle mineur, c’est le valet Dubois qui tire les ficelles de l’intrigue. Éric Turcat, « L’Espace triangulaire de la duplicité : La dernière modification de cette page a été faite le 13 février 2021 à 10:54. La mère d’Araminte, une femme ambitieuse qui rêve de voir sa fille accéder au statut de comtesse, ordonne à Dorante de dire à Araminte qu’elle perdra son procès, pour qu’elle n’ait d’autre choix que d’épouser le comte, mais Dorante refuse d'entrer dans ce jeu, et Araminte, mise au courant, le félicite de sa probité. Cette situation connait une complexité complémentaire car toute pièce repose sur la double énonciation les personnages parlent les uns aux autres mais aussi aux spectateurs présents dans la salle, c’est l’essence même du théâtre Mais Dans les FC, la triple énonciations enruce ce schéma (acte II scène 2) Dorante refuse d’épouser la femme que lui propose son oncle monsieur Remy car il « aime ailleurs » répète-il. - Les personnages principaux : Dubois est l'ancien valet de Dorante. Les Fausses Confidences est une comédie en trois actes de Marivaux, créée le 16 mars 1737 par les Comédiens-Italiens, publiée à Paris en 1738. Par exemple (acte ii scène 8) Dorante laisse croire à Marton qu’il l’aime « tout a réussi elle prend le change à merveille » dit-il en aparté. Les Fausses Confidences est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux jouée pour la première fois le 16 mars 1737 par les Comédiens italiens à l’Hôtel de Bourgogne.. L’idée de provoquer l’amour par de fausses confidences a été souvent mise en œuvre avant et après Marivaux. Le maître amoureux et son valet ingénieux ont mis sur pied un complot systématique d’une efficacité diabolique. Elle reçoit néanmoins un accueil plus favorable à l'occasion de sa reprise au Théâtre-Français en 1793. Son ancien valet : Dubois, désormais au service d’Araminte, va avoir recours à mille et une manigances pour que l’amour triomphe. Parmi ses pièces les plus marquantes, on peut citer : La Surprise de l'amour (1722) La Double Inconstance (1723) L'Île des esclaves (1725) La Seconde Surprise de l'amour (1727) Le Jeu de l'amour et du hasard (1730) Les Fausses Confidences (1737) (c) Fichesdelecture.com - Tous droits réservés L’idée de provoquer l’amour par de fausses confidences a été souvent mise en œuvre avant et après Marivaux. Il n’y a de vrai que l’amour profond qu’il éprouve pour elle, et le portrait qu'il a peint. « Le masque par excellence, c’est la parole », dit Jean Rousset à propos des Fausses Confidences. La lettre quant a elle offre une réflexion sur le pouvoir et l’importance en effet, Araminte tentera de piéger Dorante et de le pousser dans ses retranchements en lui faisant rédiger une fausse lettre contant qu’elle épousera le comte, ce qui qui souligne à nouveau le stratagème et sa position centrale. Enfin, peut-être est-ce aussi cela, le marivaudage : un art du trompe-l’œil, où, dans un jeu infini de reflets entre le vrai et le faux, la réalité n’est plus discernable du mensonge. Par maevabnnn  •  16 Novembre 2020  •  Dissertation  •  976 Mots (4 Pages)  •  3 044 Vues. Avec Les Fausses Confidences, on touche à un leitmotiv de l’œuvre de Marivaux, que Jean Rousset a nommé « le double registre » : les personnages marivaudiens fonctionnent selon deux niveaux de réalité, celui du paraître (qui les conduit à endosser un masque) et celui de l’être (la vérité du cœur, au-delà des apparences). Les « fausses confidences » qui parsèment la pièce prennent des formes diverses et recourent à des moyens différents – une confidence verbale, par exemple, peut être étayée par des preuves matérielles telles que la lettre ou le portrait. Enfin, nous verrons le stratagème au cœur de la théâtralité. Effectivement peu importe le stratège, homme, femme, confident, intendant, etc. c. Beaumarchais (1732-1799) Après s'être essayé au drame, Beaumarchais fait de la comédie, quelques années avant la Révolution, un instrument critique des privilèges de la noblesse. Les FC est une pièce qui repose sur les épaules du valet et témoigne d’une hiérarchie entre domestiques. Ill s’adresse à  son oncle mais aussi au spectateur, mais fais aussi une déclaration indirecte a araminte qui assiste à la scène et qui comprend ce que lui dit Dorante. On retrouve aussi ce procédé dans Molière « l’amour médecin ». Comme il ne veut pas dire qui, elle ouvre la boite du portrait, il se jette alors à ses genoux et lui demande pardon. Ici, c’est Dubois qui est charger de mettre en place le stratagème, celui qui va l’imaginer et le mettre en œuvre. En réalité, jamais le masque n’est (ne peut être) totalement levé sur le réel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle reproche à Dubois d'avoir trahi son ancien maître, rend son amitié à Marton qui vient s'excuser, et accepte que Dorante vienne lui faire ses adieux, avant de finir par lui avouer qu’elle l’aime. Ils ne sont pas choisis aux hasards mais conviennent à prendre la mesure de leur charge émotionnelle. Le mensonge va alors devenir une technique de séduction. Lors de ses « fausses confidences » à Araminte, il sait mettre en scène ses révélations, employer la curiosité, la jalousie et l’amour-propre de son interlocutrice pour parvenir à ses fins. Le titre exprime à la fois le mensonge et la sincérité. Cette comédie à l’intrigue bien conduite, sagement développée, aux caractères aimables et en relief, aux situations comiques et intéressantes, ne rencontre pas le succès du vivant de son auteur. La confidence suppose également une relation de confiance entre le locuteur et son destinataire. Marton, ayant compris que Dorante ne s’intéresse nullement à elle, subtilise une lettre, sur les conseils de Dubois. Marton croit que c'est pour elle. Cette lettre que Dorante a écrite à l'instigation du même Dubois, fait part à un destinataire imaginaire de sa passion pour Araminte et de son désir de s'expatrier, par honte de l’avoir offensée. Dans l’univers des Fausses Confidences, chaque personnage, guidé par ses sentiments ou par l’intérêt, ment et manigance pour parvenir à ses fins. Son statut est donc double : s’il est le vecteur privilégié des faux-semblants et des manipulations, il permet aussi au personnage d’accéder à un état amoureux véritable. Fausses, les confidences le sont également à des degrés divers – mensonges purs et simples, demi-vérités, exagérations, dissimulations – il ne s’agit donc pas toujours à proprement parler de mensonges. La fin de l’acte II est marquée par la prééminence d’ Araminte , qui domine par son rang social et son rôle de metteuse en scène , qu’elle emprunte à Dubois. Lisez ce Littérature Dissertation et plus de 250 000 autres dissertation. On ne pourrait mieux résumer le rapport entre paraître et langage chez Marivaux. Son ancien valet : Dubois, désormais au service d’Araminte, va avoir recours à mille et une manigances pour que l’amour triomphe. Quant à Dorante il ne veut pas épouser Marton comme le souhaiterait son oncle. Par exemple Dorante, fait de nombreuses fausse confidences à Araminte à propos de Dorante (acte I, scène 14, l532-533) « vous saurez qu’il n’a tenu qu’à lui d’épouser des femmes qui l’étaient, et de fort aimables » L’objectif de la stratégie est aussi parfois de soulever un obstacle car il peut heurter un mariage,  ici la différence de classe sociale entre Araminte (riche héritière) et Dorante (noble ayant perdu sa fortune) et aussi la mère d’araminte madame Argante qui veut que sa fille soit comtesse et ainsi marié avec le comte. Mais cette mise en œuvre transforme aussi les personnages en acteurs. Didascalie (féminin, du grec didaskalia, « enseignement, notice, instructions [sur la manière de jouer les pièces] » 1). Il lui confesse alors que la plupart des rapports qu’on lui a faits étaient de fausses confidences, et que c’est Dubois qui a tout mené. « quand l’amour parle, il est le maître, et il parlera », « chez Marivaux, […] c’est par le langage que l’amour parvient à la conscience du sujet qui résiste », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Les_Fausses_Confidences&oldid=179864222, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Littérature française ou francophone/Articles liés, Portail:Littérature française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, J. Y. Boriaud, « Les Jeux de l’être et du paraître dans, Monique Claisse, « Approches du discours : formes et variations dans, Michel Gilot, « Du Jeu de l’amour et du hasard aux, Sjef Houppermans, « La Pensée du corps chez Marivaux : de, Christoph Miething, « Le Problème Marivaux : le faux dans, Maryse Laffitte, « Mensonge, amour et séduction dans. Une confidence étant généralement un secret que l’on communique verbalement à autrui, le titre Les Fausses Confidences a l’avantage de souligner dès le début la place prépondérante qu’occupe le langage dans la pièce. Les personnages des Fausses confidences de Marivaux. Toute confusion entre la scène et la vie est impossible. Cet univers, souvent qualifié d’abstrait ou de précieux, ne s’enracine pas dans le quotidien. Tout en se disant qu’elle ne devrait pas garder son intendant, elle ne peut se résoudre à le renvoyer tout de suite et décide d’attendre au moins un peu, par compassion. En effet, changer d’apparence vestimentaire n’est pas la seule façon d’avancer masquer Ce ne sont plus les habits qui induisent en erreur autrui mais les mots. Gilles Revaz, « L’Illusion dans l’énonciation comique (Corneille et Marivaux) », Jacques Scherer, « Analyse et mécanisme des, Antoine Spacagna, « Structure dramatique et jeux linguistiques dans. C’est bien sûr Dubois qui sait tirer le meilleur parti de l’immense pouvoir de séduction du langage. Le caractère fuyant de la pièce tient à son ambiguïté fondamentale entre l’être et le paraître. Dubois souligne d’ailleurs précisément le lien entre amour et langage : « quand l’amour parle, il est le maître, et il parlera ». Cette lettre, qui avait pour but de rendre publique sa passion, Dorante ne la renie pas. Autre interprétation possible : les « fausses confidences » sont ainsi dénommées parce qu’elles ne sont pas à proprement parler des confidences, mais plutôt des révélations de faux secrets dont la mise en scène a été soigneusement calculée. Le comte, qui a compris que Dorante lui a plu, se retire avec élégance, Madame Argante affirme qu'il ne sera jamais son gendre, mais Araminte n'en a cure, et Dubois se félicite de sa victoire. Le stratagème, u le bal des intriguant, s’observe aussi chez les personnages. Elle lui pardonne tout en faveur de cet amour et de sa franchise. Quelle que soit sa nature le stratagème est une fiction qui certes s’efforce d’être crédible mais reste une fiction. On peut alors se demander, en quoi le stratagème est un thème central des fausses confidences et au cœur de la théâtralité de la pièce. Elle recevrait ainsi 1 000 livres en cadeau du comte car il lui a promis mille livres s'il se mariait avec Araminte. Tout se déploie dans un perpétuel jeu de bascule entre les mirages du faux-semblant et les cris du cœur. Le dénouement de la pièce permet-il de faire coïncider ces deux réalités ? Dans Les FC, il doit trouver un plan pour que Dorante réussisse à conquérir Araminte. Quand Dubois ‘aperçoit de la fausse confidence d’araminte en lui affirmant que Dorante n’a rien dit acte ii scène 16, il s’indigne « ah je lui apprendrai à voir me souffler mon rôle de confident ». Ses intrigues complexes et virtuoses reposent souvent sur des procédés d’interversions où maîtres et valets échangent leurs rôles. Monsieur Rémy arrive pour proposer à son neveu un riche mariage, et s'irrite de le voir refuser. Elle est étonnée, mais touchée en même temps. Le théâtre de Marivaux joue sans cesse sur l’illusion, le déguisement et les ambiguïtés entre vérité et apparence. Les Fausses Confidences, pièce de théâtre de Marivaux représentée pour la première fois en 1737, mettent en scène Dorante, un jeune bourgeois ruiné qui devient l’intendant d’une jeune veuve fortuné, Araminte, dont il est épris. Toute l’action est menée par Dubois, qui met en place un stratagème redoutable pour rendre Araminte amoureuse de Dorante. On a pu voir, à travers l’analyse des « fausses confidences », l’extrême complexité des rapports entre l’être et le paraître. À bien des égards, elle représente un aboutissement de l'évolution de son œuvre dramatique vers une forme de comédie en prose marquée par une sorte Dubois, qui survient pendant cette conversation, feint d’être étonné de voir Dorante, et Dorante gêné d'être vu. Marton vient annoncer qu'elle est prête à l'épouser ; il explique alors à Araminte qu'il ne peut pas, car il aime ailleurs. Marton tente de montrer à Dorante que cette somme serait bénéfique à tous les deux. Il n’est jamais réaliste. Un portrait mystérieux est alors apporté au domicile d’Araminte(c'est elle sur le portrait) Marton est sûre que c'est le sien, mais, quand Araminte ouvre la boîte en présence de sa mère et du comte, tous découvrent que c’est un portrait d’elle. Ses principales comédies sont La Double Inconstance (1723), L'Ile des esclaves (1725), Le Jeu de l'amour et du hasard (1730) et Les Fausses Confidences (1737). Dubois va alors mettre un stratagème en place pour aider Dorante à conquérir Araminte. Pour les trois « fausses confidences » suivantes, Dorante et Dubois ont recours à des artifices empruntés à la tradition théâtrale et romanesque : un portrait d’Araminte appartenant à Dorante, un autre tableau d’elle qu’il aurait contemplé avec trop d’admiration, et une fausse lettre dans laquelle il parle de son amour pour Araminte à un destinataire fictif. D’une part, nous étudierons le stratagème, un thème central des FC. Araminte lui pardonne, mais affirme ensuite à Dubois qu'il n'a pas parlé. Les Fausses Confidences, acte II scène 15, conclusion Dans ce dialogue galant, Araminte manipule Dorante pour obtenir ses naïves confidences amoureuses. Les fausses confidences est une comédie en trois actes écrits en prose par Marivaux et parue en 1737, siècle des Lumières. Dorante, un bourgeois infortuné est aidé par son ancien valet Dubois pour tenter de conquérir la jeune veuve Araminte Pour y parvenir Dubois va mettre en place tout un stratagème. En d’autres termes, conclut Maryse Laffitte, « chez Marivaux, […] c’est par le langage que l’amour parvient à la conscience du sujet qui résiste ». Son ancien valet, Dubois, qui l'a quitté parce que son maître n'avait plus les moyens de le payer, et qui est maintenant au service d’une jeune veuve prénommée Araminte, riche, bonne, sans vanité, entreprend de la lui faire épouser, le voyant épris de cette dame. On lui a proposé plusieurs partis fort avantageux, qu'il a tous refusés à cause de son fol amour. Finalement, toutes les pistes de lecture restent ouvertes. C’est lui qui est l’auteur de la première fausse confidence faite à Araminte. Lorsque Araminte demande à Dubois s’il connaît la personne qui lui a inspiré cette passion, il lui confie que c’est elle-même. C’est un jeu dans un jeu et donc un faux semblant et une représentation théâtrale. Il lui dit que c’est le plus honnête homme du monde, instruit, probe, distingué, mais qu’il a une folie en tête : il est amoureux. Dans ce chassé-croisé de manœuvres intrigantes qui fondent la structure de la pièce, le recours aux « fausses confidences » est un ressort fondamental de la progression dramatique. Analyse littéraire III, 12 les Fausses confidences Marivaux EAF 2021-en quoi cette scène se révèle t'-elle être une scène d’aveu?jeu de cache-cache - conversation ordinaire qui laisse transparaître l’émotion -départ de Dorante - différents revirements -force des sentiments Registre élégiaque … Les Fausses Confidences est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux jouée pour la première fois le 16 mars 1737 par les Comédiens italiens à l’Hôtel de Bourgogne. L’effet de théâtralité concerne les spectateurs. Araminte est bien disposée pour lui dès l’abord ; elle lui trouve l’air distingué : il est bien fait de sa personne, bien recommandé ; elle l'engage. Les Fausses Confidences exploitent la dualité équivoque de l’être et du paraître. Elle est en procès avec le comte Dorimont qui l’épouserait volontiers pour mettre un terme à ce procès qu'il craint de perdre. Dès lors Le stratagème mis en place, tout se transforme en un vaste théâtre, les personnages devient dramaturges et metteurs en scène mais aussi acteurs et spectateur. Il est troublé, inquiet, mais soupçonnant le piège, ne se dévoile pas. C'est la dernière des « grandes » pièces de l'auteur. Marton, qui voit en la lettre une vengeance idéale, la fait lire au comte à haute voix, en présence de tous les protagonistes. Araminte, particulièrement irritée, congédie tout le monde. Araminte, seule avec Dubois, lui demande quelques renseignements sur son nouvel intendant. Bien que cette péripétie ne fasse pas partie du stratagème de Dubois, elle sert bien leurs intérêts, puisqu’elle a pour but de rendre Araminte jalouse par la suite. Exercer les pouvoirs du langage revêt l’apparence d’un jeu chez Marivaux, jeu qui n’est pas toujours dénué d’une certaine cruauté. Les Fausses Confidences, pièce de théâtre de Marivaux représentée pour la première fois en 1737, mettent en scène Dorante, un jeune bourgeois ruiné qui devient l’intendant d’une jeune veuve fortunée, Araminte, dont il est épris. Mais sa mère, Madame Argante rêve de voir sa fille devenir comtesse. Dorante, un jeune noble a perdu sa fortune. Mais le stratagè  me est aussi vu à travers les objets comme le portait et la lettre qui devinent des instruments de celui-ci. Monsieur Rémy, oncle de Dorante et Madame Argante, mère d’Araminte sont eux aussi instigateurs de fausse confidence. Présentation, résumé et analyse de l'œuvre. Les spectateurs sont tant omniscients que confidents privilégies. Madame Argante essaie une dernière fois de convaincre sa fille de renvoyer Dorante et se dispute avec Monsieur Rémy, furieux qu'on traite son neveu d'impertinent à l'air galant et la mine doucereuse. On peut comparer Dubois a scapin et figaro et mettre en lumière l’honnêteté de Dubois. Si le stratagème est un thème central de la pièce il est aussi au cœur de la théâtralité des fausses confidences. Dorante conseille à Araminte de plaider. Mais ils sont aussi spectateurs dans la meire ou ils observent les effets de leurs ruses sur autrui. Le menteur sait qu’il ment, le déguise sait qu’il porte un habit et l’usurpateur d’identité sait qu’il trompe son monde. C’est la condition même de la compréhension et même de l’action. Elle l'oblige à écrire une lettre annonçant au comte qu'elle accepte de l'épouser. Ils s’intègrent dans les spectateurs dans l’univers du théâtre auquel ils cessent d’être extérieurs pour en devenir des observateurs clairvoyants, Uniquement disponible sur LaDissertation.com, Les Fausses Confidences Marivaux Acte I, Scène 2, Marivaux, Les Fausses Confidences (II,13), Corpus: Ruy Blas (Hugo), Le Babier De Seville (Beaumarchais), Les Fausses Confidences (Marivaux), Les Fausses Confidences Acte 2, scene 13 Marivaux, Les fausses confidences, le barbier de Séville, Beaumarchais, Marivaux, Les Fausses Confidences (acte II, Scene 13), Commentaire sur l'acte II, scène 13 de la comédie Les fausses confidences de Marivaux, Marivaux les fausses confidences acte 2 scene 13, Corpus Ruy Blas, Le Babier De Seville Les Fausses Confidences. Araminte apprend de Dubois que le projet de marier Dorante et Marton est une invention de Monsieur Rémy, et que le portrait a bien été peint par Dorante et non pas par le comte comme elle le pensait au début. Araminte décide alors de lui tendre un piège. Quant à elle, qui ne se sent aucune envie d’épouser le comte, elle charge Dorante d’examiner ses papiers et de lui dire si elle a quelque chance de gagner. Les Fausses confidences, acte 2 scène 13, introduction Marivaux est l’un des dramaturges français les plus reconnus qui excella dans la comédie bourgeoise et psychologique. Les Fausses Confidences (intro+partie 1 et 2). De plus chez Marivaux les apartés sont nombreux ce qui transforment le spectateur en confident privilégies. Dubois son ancien balet le quitte pour entrer au service d’Araminte. M. Rémy décide que Dorante ferait bien d'épouser Marton, la jeune protégée d'Araminte. Ainsi, le mécanisme de la « fausse confidence » ne pourrait fonctionner sans l’entière confiance de la victime envers le manipulateur. L’être et le paraître, une impossible réconciliation ? C'est un manipulateur astucieux et plein d'assurance, qui est prêt à tout pour arriver à ses fins, il se montre dynamique, fin psychologue, et sans scrupule. Ce rapport fiduciaire est par ailleurs indispensable à tout acte de communication : c’est la nécessité de croire en la parole de l’autre qui donne à celle-ci tout son pouvoir. Araminte choisit librement de renoncer au compte et de tenir tête à sa mère. La pièce pourrait même être lue tout entière comme une illustration de l’extrême puissance du langage en tant qu’instrument de manipulation. Il engage Dorante à se faire présenter dans la maison en tant qu’intendant par M. Rémy, son oncle, procureur[1] de la dite dame. Dubois, calculateur et fin psychologue, se pose d’emblée comme la tête pensante du stratagème. Le portrait étant une dimension artistique et difficilement differiencbale de l’amour. C’est en C’est en exposant à Dorante ce qu’il a imaginé que Dubois renseigne les spectateurs. Les Fausses Confidences , comédie en trois actes de Marivaux (1688-1763), fut représentée pour la première fois le 16 mars 1737 au Théâtre-Italien. Dorante, jeune homme d’une famille honorablement connue se trouve ruiné. Ses caractéristiques importent moins que ses trois fonctions (personnage, dramaturge et metteur en scène). Cette dernière est une riche héritière, ravissante et jeune veuve.
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