der lindenbaum schubert traduction


La perte du chapeau à la sortie de la ville dans le Voyage d'hiver peut être considéré comme « ressemblant à un citoyen qui abandonne sa citoyenneté[29],[o 30] ». Elmar Bozzetti critique que l'utopie du Tilleul, qui se reconnait par la forme variée de Schubert, devienne, par la forme rigide et simplifiée chez Silcher une « apparence de vérité louis-philipparde, sans rapport avec la réalité »[49]. À la réception de l'œuvre, cette interprétation aisée a été proposée de nombreuses fois. À côté, il existe beaucoup de compositions du lied plus ou moins connues, pour diverses combinaisons instrumenales. L'acteur se décite à continuer son errance sans abri (sans chapeau), et expose son visage au froid et au tumulte du vent. Livraison mondiale. Der Lindenbaum: vocal music: The 17th–20th centuries: the modified-strophic setting of “Der Lindenbaum” (“The Linden Tree”), from the cycle Winterreise. L'art du lied de Schubert a été influencé par l'école souabe d'Allemagne du sud, par l'école de musique de Berlin, ainsi que par certains exemples comme Beethoven (Adelaide, op. Les concepts les plus frappants du poème de Müller, auxquels on a déjà attribué précédemment dans la vie courante et dans la littérature une signification symbolique sont : Ces symboles conservent dans le poème de Müller, comme dans la mise en musique de Schubert leur accent ambivalent, souvent depuis longtemps. […] Ce qui le pousse en vérité, et ne le laisse jamais en repos, même dans « l’auberge impitoyable », l'hôtellerie froide de la mort, ce qui finalement l'unit à l'errance du mendiant et du joueur de viole, c'est le quintal de fardeau du destin de tout un chacun en général[11]. Cette partie peut aussi être considérée comme variation et développement en même temps[41]. Par exemple, dans le conte de Grimm « La Fille du Roi et la Grenouille », il est raconté « Non loin du château du roi, il y avait une grande et sombre forêt et, dans la forêt, sous un vieux tilleul, une fontaine. Les deux premiers vers apportent avec la fontaine, le portail et le tilleul les éléments classiques d'un « endroit aimable », un locus amoenus. Cependant ce sont les 10 % restants différents, qui sont décisifs pour la compréhension des deux versions sous leur aspect harmonique et formel, et ils se situent parfois à des points saillants centraux du point de vue harmonique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mais il n'y a là non plus aucune sorte d'argumentation. Cependant, il existe des différences de détail. Download and print in PDF or MIDI free sheet music for Der Lindenbaum (Am Brunnen Vor Dem Tore) by Franz Schubert arranged by John__Smith for Vocals, Bass (Choral) Les six strophes du texte sont regroupées sur le plan musical en quatre parties : En outre, il manque chez Silcher les préludes en triolets de doubles croches (mesures 1 à 8 chez Schubert), les interludes (par exemple, de la mesure 25 à 28), et l'épilogue (six dernières mesures de Schubert). MP3 • Annotate this sheet music. Il contient d'une part les côtés vivifiants de la source, « eau de la vie éternelle », symbole de croissance et de rénovation (fontaine de jouvence), et représente en outre un point de rencontre social. Le Tilleul, mis en musique pour voix d'homme aiguë avec accompagnement de piano est le no 5 du cycle de lieder de Franz Schubert Winterreise (DV 911-5). daniel-lewis-williams.de. Même la promesse du « Pour trouver le repos ! Schubert lui-même n'était pas politiquement engagé[10], mais il avait des liens étroits avec les cercles de l’opposition intellectuelle[12],[13],[n 3],[n 4]. Clemens Kühn défend l'opinion que la version de Silcher, avec sa « mélodie toujours la même » ne perçoit pas « l'attaque dans un ton différent de la deuxième et de la troisième strophe », que l'on peut noter chez Schubert. Dans le lied "Engourdissement", l'intervalle de seconde à la main gauche, suivie d'un saut de tierce vers le haut puis d'une seconde vers le bas (mesures 1, 44, 65, 69 et 103) correspond par anticipation à ce que l'on trouve dans le chant de l’accompagnement du Tilleul aux mesures 1, 3, 25, 27, et au centre (44, 47, 49 et 50)[38]. Le théâtrophone est une invention de Clément Ader en 1881. Une autre différence se trouve dans la mesure 23 de Schubert (« … M'ont attiré vers lui[o 33] »). Par comparaison avec les autres images de la nature dans le Voyage d'hiver, dominés par les rochers, la glace et la neige, l'ensemble fontaine/portail/tilleul joue un rôle d'oasis idyllique. Peter Rummenhöller décrit la composition de Silcher comme « compréhensible, populaire, mais malheureusement inéluctablement triviale »[47]. Te dire que je voudrais 5 der Winterreise op. La première différence se constate à la mesure 11 de Schubert. ». . Bien qu'une « nuit close » règne, le voyageur évite le contact visuel : il ne veut ou ne peut pas regarder[16]Et pourtant l'attirance magnétique qui a été évoquée plus haut (« Et la joie et la peine m'ont attiré vers lui ») se concrétise sous la forme d'un autre sens : l'ouïe. SHARE. der lindenbaum schubert analysis; Nunc at dolor ac erat January 9, 2012. Par exemple, les « Chants d'un compagnon errant[o 34] » de Gustav Mahler sont clairement influencés aussi bien par l'intention des paroles que dans les détails de composition par le Voyage d'hiver, et en particulier du Tilleul (voir le quatrième lied de Mahler : « Sur la route, il y avait un tilleul, et là je me suis reposé pour la première fois dans mon sommeil …[50],[o 35] »). Clemens Kühn propose la possibilité d'une interprétation extra-musicale selon laquelle les triolets seraient ici les « symboles agités de l’errance » par contraste avec « l'existence stable » de la première strophe, et la stabilité tonale des strophes décline avec chaque strophe[44]. À cette occasion, le caractère ambigu du lied est souvent effacé par une romantisation qui le rend inoffensif. Une différence décisive est que la première partie de la deuxième strophe (mesures 28 à 36) est en mi mineur, au lieu du mi majeur de la première[41]. J'AIME . L'article discute à fond les correspondances avec l'adaptation la plus célèbre, faite par, Interprétations formelles et symboliques du texte, Comparaison des versions de Silcher et de Schubert, Différences formelles, rythmiques et instrumentales, Expressions originales allemandes traduites, « Non loin du château du roi, il y avait une grande et sombre forêt et, dans la forêt, sous un vieux tilleul, une fontaine. Consultez le site d’Emily Ezust pour plus d’informations. Le voyageur entend le sifflement de ses rameaux dépouillés comme un appel et une promesse. Il semble que Schubert se soit interposé lors de l'interpellation, et ait proféré à l'égard des fonctionnaires des injures verbales et des jurons, et qu'il ait reçu un avertissement. Mais Müller n'aligne point les 12 poèmes supplémentaires à la suite des premiers, mais les mélange. On a essayé par différents moyens de structurer les poèmes du Voyage d'hiver. Being part of the winterreise, the poem was derived by Wilhelm Muller who also composed 24 other poems part of the winterreise. Un rythme entièrement fait de triolets s'échange avec triolets et croches, ou triolets et croches et noires, ou triolets et croche pointée, double croche. Déjà le processus d'extraction d'un seul lied parmi un cycle prévu par le compositeur comme un ensemble provoque, presque infailliblement, une perte ou un changement de la manière d'entendre le morceau, et de l'interprétation de son contenu. Chez Schubert, l'accompagnement se termine sur la tonique en mi majeur, mais passe immédiatement à la dominante, si majeur, sur laquelle se fait l'introduction au vers suivant (ich), avant que la mélodie ne se poursuive de façon identique dans les deux versions. PLAYLIST. Le cycle dont il est question ici est seulement la première moitié du Winterreise, que Schubert a composé au début de 1827, et qu'il produisait déjà en février 1827 devant ses amis. blopblop, le 01/05/2015 à 11:39 Ce n’est pas une erreur, pour respecter l’ écriture poétique, il n’est pas rare de voir ce genre d’écriture, particulièrement au XVIIIe et au XIXe siècle ! Le texte parut tel quel, édité par Christian G. Ackermann à Dessau, dans une suite étendue à 24 poèmes du « Voyage d'hiver », dédiée à Carl Maria von Weber, dans deux petits volumes nommés « Poèmes posthumes tirés des écrits d'un corniste ambulant[o 8] » en 1824[1],[n 2]. Mais Müller manie le schéma formel dans ce dernier titre très rigoureusement, en se refusant toute variation. Bien que certaines réminiscences d'intervalles soient conservées de la mélodie originale, la mélodie du chant est souvent réduite à des répétitions déclamatoires, ou à des sauts n'ayant rien à voir avec le chant, comme celui d'une octave sur le mot « Kopfe »[45]. Par là, il caractérisait le regard sur les réalités extérieures et sociologiques comme une vue sur le moi intérieur, personnel. Schubert's "Winterreise" with its dark, melancholy quality, only lightened occasionally in "Der Lindenbaum", "Die Post" and "Frühlingstraum", fascinates one more with each song through the ingenious texts by Wilhelm Müller. Une différence élémentaire, sans doute due aux exigences d'un chant populaire chantable, est l'élimination chez Silcher de la courte partie du milieu, dramatique, de la version de Schubert (mesures de 53 à 65 : "Les vents froids me soufflaient … "). Les rapports entre thèmes et les allusions aux titres précédents et suivants sont ainsi la plupart du temps perdus, de même que les rapports de tonalité et les ornements rythmiques typiques. Cependant les chants populaires ne se plient pas à une forme définie ; c'est ainsi que l'on trouve par exemple dans le recueil connu de chants populaires « Des Knaben Wunderhorn (Le Cor merveilleux de l’enfant – ou – La corne d'abondance du garçon) » une grande variété de mètres, de schémas de rimes et de formes de strophes. Dans l'opérette Das Dreimäderlhaus, inaugurée en 1916, Schubert, pour faire sa déclaration d'amour à sa bien-aimée Hannerl, fait chanter le lied du Tilleul à son ami Franz von Schober[51]. Anonyme, le 30/04/2015 à 18:55 A mon avis, “ich traumt’ est une erreur .Ou bien, c’est le présent“ ich träume “, ou c’est le prétérit “ich träumte“. Pour le reste, la traduction est fidèle. Le Tilleul, dans la version de Schubert a été repris et chanté par presque tous les chanteurs de renom du XXe siècle dans tous les registres de voix, des sopranes aux basses. Schubert et Silcher commencent la mesure de la même manière avec une noire pointée suivie d'une croche. Le voyageur de Schubert n'a en ce sens rien à voir avec l'apprenti artisan qui gagne en expérience et en maturité pendant son tour de compagnonnage, ni avec le sportif randonneur au sens moderne. […] Le fait que les deuxième et troisième strophes débutent dans des tonalités différentes […] rend différentes leurs mélodies pourtant identiques[35]. Selon Erika von Borries, Müller réussit à transmettre les émois d'un moderne dans le cadre des formes anciennes et à l'effet naïf[8].